samedi 27 mars 2010

Mon fils aîné est arrivé hier avec ma délicieuse belle-fille et ma petite Claire. Ils vont rester avec moi jusqu'à mardi prochain. Je suis fou de joie. Le week end prochain, nous fêterons Pâques tous ensemble. Il plane encore une incertitude concernant mon plus jeune fils, mais ce qui est certain, c'est que Martine sera là. C'est la première fois que mon fils aîné la rencontrera. Oui, nous avons tous le trac, mon fils, Martine et moi. Je croise les doigts pour que tout se passe bien. Martine tient absolument à préparer le repas pour tout le monde. Je lui laisse donc "carte blanche".

Je suis un peu inquiet pour mon ami Jacques qui doit passer des examens cette semaine. Il m'a paru inquiet au téléphone et fuyant alors que je lui demandais des précisions. J'ai l'impression qu'il ne veut pas dire tout ce qu'il sait déjà, ou ce qu'il sent déjà. Jacques est mon plus vieil ami, le plus solide aussi. Et comme nous sommes différents pourtant ! Le perdre serait un vrai drame, mais en même temps, à nos âges, il faut s'attendre à tout.

L'université italienne m'a envoyé une lettre très flatteuse dans laquelle on me demande d'animer le même séminaire, l'année prochaine. Aussi fécond fut-il, je ne suis pas sûr de vouloir vraiment refaire un semestre comme celui qui vient de s'écouler. Les voyages ont été difficiles. Martine a évoqué l'idée d'un voyage cet été, dans un pays d'Afrique qu'elle affectionne tout particulièrement. J'ai vraiment envie de découvrir de nouvelles destinations, de me laisser guider par Martine dans les visites et les randonnées. C'est une marcheuse infatigable. Bientôt 65 ans et une forme olympique !

Tout est calme dans la maison. Ma petite-fille dort dans la petite chambre attenante à mon bureau et je l'entends parfois se retourner dans son petit lit. J'aime ce bruit. Parfois, je l'entends aussi soupirer dans son sommeil, ou gémir. Hier soir, elle a même chantonné au milieu de ses rêves. Me reviennent alors à la mémoire les souvenirs d'une autre enfant, une enfant qui fut la mienne, il y a longtemps. Ce soir, alors que le triste anniversaire de sa disparition approche, il me semble que c'était hier que je l'entendais se retourner dans son lit d'enfant.

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