mercredi 31 décembre 2008

Depuis une semaine, mes enfants (et je compte ma belle-fille au nombre de mes enfants) et ma petite-fille sont chez moi. C'est la première fois que nous sommes tous réunis pour une si longue période. Il a été décidé que chacun prendrait deux semaines de vacances pour les passer ici, à la campagne. Nous avons passé le réveillon puis la fête de Noël devant la cheminée, enroulés dans des plaids à discuter, jouer aux cartes, manger et écouter de la musique. Quelques amis, dont Jacques, sont passés nous voir occasionnellement. En revanche, j'ai été seul à partir pour l'église. J'ai aimé l'homélie de la nativité.
J'ai été très gâté. Trop sans doute. Chacun voulait me combler de présents. Un disque m'a particulièrement fait plaisir: Une compilation des chansons de Sylvie Vartan que j'adorais quand j'étais plus jeune. En ce moment même, alors que la jeune génération est partie en courses, glaner les derniers ingrédients d'une raclette géante prévue pour la soirée, j'écoute "la maritza". L'air mélancolique de cette belle chanson me fait monter les larmes aux yeux.
Une université étrangère avec laquelle j'ai travaillé jadis sur des projets ponctuels, me demande de reprendre du service pour un semestre, l'an prochain. En partant à la retraite, je pensais bien être sollicité, mais je n'imaginais pas à ce point. Cela mérite réflexion. Mes recherches n'ont pas cessées, elles sont tout simplement de l'ordre de l'intime et ne sauraient intéresser des étudiants, soient-ils inscrits dans une université catholique.