mardi 17 novembre 2009

Depuis quelques jours, je ne désire que Dieu. Je me réveille en prières et m'endors en prières. Cet état est une Grâce que je ne ressens pas souvent. Tout ce que je fais est tourné vers Lui.

Merci mon Dieu, je te rends Grâce pour cette insondable faveur qui m'est faite en ce moment. Merci d'avoir retiré le voile. Je sais que lorsque ce voile sera de nouveau entre nous, non pas qu'il m'empêche de Te voir, je saurai me souvenir de ce face à face éclatant.

vendredi 6 novembre 2009

Dimanche, j'ai rejoint un petit groupe de personnes dans un très bel endroit, en pleine campagne. C'était la deuxième fois que nous nous réunissions. Ce fut un moment plein de douceur. Nous avons fait une longue excursion, très lente. Le rythme de la marche est particulièrement propice à la conversation. Le froid n'a découragé personne puisque chacun avait pris soin de s'équiper en conséquence. Selon le rythme de chacun, les groupes se faisaient et se défaisaient. Ainsi, j'ai pu avoir un moment privilégié avec chacun des convives. La marche du groupe avait un but. Il fallait rejoindre une petite église perdue en pleine nature. Le silence fut alors total et l'église était plus belle et solennelle que je n'aurais pu l'imaginer. Nous sommes restés un long moment, chacun très profondément en soi-même. Même ceux qui n'ont pas la foi semblaient partis pour un ailleurs. J'ai longuement prié.

Le soir, autour d'un bon feu de bois, dans une maison très ancienne, nous avons dégusté une raclette géante. J'ai longtemps hésité avant de faire partie de ce groupe, des réticences et ma timidité me retenaient. Ce dimanche soir pourtant, j'ai été un homme très heureux au milieu de toutes ces personnes si différentes que lie une seule et même chose.


En écrivant ce petit compte rendu, je n'ai pas quitté l'écran des yeux et voilà qu'avec un point final je tourne la tête vers la fenêtre et que je vois l'obscurité par la fenêtre. Le soir est tombé brutalement.


Je suis allé allumer quelques lampes dans toute la maison. Ainsi, le chemin sera balisé, du bureau à la cuisine, de la cuisine au salon, du salon à la chambre. C'est l'heure où je souhaiterais distinguer dans les ombres du salon, la silhouette d'une femme étendue sur le canapé, lovée dans un de ces grands plaids en mohair. Une femme qui m'attend, qui me sourit et qui m'aime avec tendresse.